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  • : A FLEUR DE VIE
  • : Développement des capacités d’adaptation et du potentiel de réalisation auprès des personnes Traumatisées crâniennes et cérébro-lésées.
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TRAUMA CRÂNIEN ET AVC

A FLEUR DE VIE

accompagne ma réflexion sur la capacité de l'homme à se transformer et à s'adapter et souligne ma volonté de prouver que chaque personne handicapée peut mobiliser ses aptitudes et développer ses capacités.

26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 19:26

Développement des Aptitudes

de la personne lésée-cérébrale.

(Article à paraître)

Les travaux de l'Institut de Recherche sur les Handicaps (IRH) ont conduit Philippe RANCHON à remettre en cause à la fois la notion de lésion cérébrale irréversible et les attitudes pédagogiques ou éducatives à l'égard de ces personnes porteurs de ces lésions.

Dans l'approche de P. Ranchon, il n'y a pas de fatalité de la lésion et donc pas d'attitude passive par rapport à l'état de la personne concernée par le trauma- crânien. Par conséquent il est important de prermettre à une personne en même temps de se réorganiser par rapport à un traumatisme violent et de développer des outils (des "comportements mentaux") afin de pouvoir s'adapter à une situation complètement nouvelle.

Selon P. Ranchon, nombre de personnes lésées cérébral réputées asociaux, retardées, déréalisées au vu de la pauvreté de leurs acquisitions ou de leurs productions, sont en fait des personnes qui n'ont pas pu ou ne peuvent affronter efficacement les tâches proposées en raison moins de déficits organiques (qui existent mais dont l'importance est souvent exagérée), que du manque de ce qu'il appelle 'l'Expérience de l'Apprentissage de la Mobilisation", véritable décodeur du présent en vue de s'adapter aux exigences de la situation.

On retrouve l'opposition freudienne classique entre réponse alloplastiques et réponses autoplastiques aux changements de l'environnement.

Les premières consistent à transformer l'environnement lui-même afin qu'il s'adapte à la personne. Dans ce cas de figure, la personne lésée-cérébrale est placée passivement au milieu d'un univers conçu pour lui demander le moins d'efforts possible.

Les secondes consistent en une modification de l'individu lui-même, confronté à des situations pour lesquelles il doit chercher et construire une réponse.

Ces conduites autoplastiques exigent donc, chez le sujet lésé-cérébral, de dépasser se que P.Ranchon appelle "le mur du Soi", de pouvoir accéder à la réalité, d'y être confronté, de l'accepter et de la transformer.

Or le manque ou l'insuffisance de conduites autoplastiques est, le plus souvent, associé au Syndrome de la Limitation d'Activité défini par l'IRH comme "une disposition réduite à être actif, même dans des circonstances favorables".

Cette notion joue un rôle clé dans l'approche développée par P. Ranchon.

Pour lui, tout potentiel de réalisation peut-être développé grâce à un "agent de changement" qui va modifier l'organisation structurelle de la personne. Cet agent de changement, va, dans le cadre codifié de l'Expérience de l'Apprentissage de la Mobilisation, organiser et amplifier les interactions entre la personne concernée par une lésion cérébrale et l'environnement.

Dans l'environnement proche d'une personne cérébro-lésée, ces interactions sont souvent déficientes (manque de temps, de compétences, d'espoir sur une changement de comportement), ce qui développe un sentiment d'échec puissant (le "Mur du Soi") et bloque tout processus de plasticité neurologique.

Le postulat de base de Philippe Ranchon est que, si le manque ou l'insuffisance d'interactions chez la personne lésée-cérébrale, a entraîné le manque ou l'insuffisance de Mobilisation Structurelle des Aptitudes, celle-ci peut-être obtenue, même chez la personne ayant un long passé d'échecs, par un "Programme de Mobilisation des Aptitudes" mettant en jeu une expérience systématique d'interactions afin de développer le potentiel de réalisation.

Ce programme, conçu comme la matérialisation spécifique de l'Expérience de l'Apprentissage de la Mobilisation, comprend d'abord une phase d'Evaluation du Potentiel de Réalisation (EPR), créée par l'association AIR à Besançon, puis une phase de formation de l'environnement et des aides humaines à domicile et ensuite une phase d'application et de contrôles.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 19:08

 

Avec l'aide de l'Institut de Recherche sur les Handicaps (IRH) et en partenariat avec l'association AIR à Besançon, nous avons développé un modèle que nous avons appelé :

La Mobilisation Structurelle des Aptitudes (MSA)

La Mobilisation Structurelle des Aptitudes aspire à une transformation de l’individu tout entier, à une recherche continuelle sur les « bonnes choses » de la personne et considère que chaque personne peut mobiliser ses aptitudes et développer ses capacités.

Ce modèle  donne le cadre d'un programme d'action que nous mettons en place avec l'IRH afin de  développer un « potentiel de réalisation » (l’aptitude) et de créer un environnement favorable pour assurer la survie et l’épanouissement d’une personne cérébro-lésée tout au long de son existence.

 Plutôt que de chercher et isoler ce qui ne va pas, la Mobilisation Structurelle des Aptitudes va chercher plutôt les choses qui vont et construire là-dessus l’intervention.

La Mobilisation Structurelle des Aptitudes, crée une voie supérieure à la prédiction, c’est une modification.

En général, on caractérise la personne concernée par une atteinte cérébrale par la nature de sa lésion et par ses conséquences (handicaps). Cette vision d'ordre phénoménologique (on caractérise le terme par les phénomènes ex: langage pauvre, marche hésitante...) est basée sur une généralisation qui enferme dans une généralité.

 La Mobilisation Structurelle des Aptitudes s’intéresse aux conséquences d’une atteinte cérébrale et pas aux causes.

  Loin du modèle pathogénique, qui veut trouver et isoler chez une personne ayant une atteinte cérébrale ce qui ne va pas afin de donner un remède pour diminuer ou supprimer les symptômes, la Mobilisation Structurelle des Aptitudes va s’efforcer de chercher les points positifs, ceux qui continuent de marcher, ceux sur quoi nous pouvons nous appuyer.

Notre modèle est salutogénique (salut : santé). A partir des éléments qui fonctionnent, nous allons construire une intervention qui va développer les aptitudes de la personne (le Programme de Mobilisation des Aptitudes).

La Mobilisation Structurelle des Aptitudes va donc augmenter le potentiel de réalisation tout en laissant de côté la contrainte du résultat attendu.



Ce n’est pas la performance qui nous intéresse, mais bien le potentiel de réalisation.



 En l'absence de Mobilisation Structurelle des Aptitudes, la personne concernée par le traumatisme crânien va se heurter à un mur : celui constitué par l’accident, par le réveil, les soins, la rééducation et le retour à domicile.

Ce mur, que nous avons appelé le « mur du Soi », est bâti sur une image de soi négative, sur les doutes, les peurs, les angoisses, les douleurs, les échecs, les fatigues, les blocages, les inhibitions ou les désinhibitions, la dépression.

Toute initiative va se cogner contre ce mur et rebondir vers la personne qui va adopter des comportements de fuite afin d’éviter de se retrouver dans la même situation et/ou renforcer la puissance de nuisance du « mur du Soi ».

La personne concernée par le traumatisme crânien ne va même pas pouvoir accéder à la réalité qui constitue aussi un obstacle à franchir. Le « mur du Soi » bloque toute possibilité d’accès à la réalité et donc toute possibilité de travailler avec cette réalité, de la connaître, de l’apprivoiser, de la transformer.

 C'est pour franchir ce "mur du Soi", pour l'effriter, le remodeler, le transformer, que nous avons conçu deux outils d'interventionl’Expérience de l’Apprentissage de la Mobilisation et le Programme de Mobilisation des Aptitudes. Ces deux outils vont permettre à la personne concernée par le traumatisme crânien de pouvoir accéder à la réalité, d’y être confronté, de l’accepter, de la transformer.

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:36

INSTITUT DE RECHERCHE SUR LES HANDICAPS

Présentation

 

Le sens de notre action :

 

L’Institut de Recherche sur les Handicaps a été créé par des spécialistes de l’intervention à domicile auprès de personnes ayant des handicaps multiples suite à un trauma crânien, un accident vasculaire cérébral ou une maladie dégénérative.

Notre mission est de proposer une intervention spécialisée afin de mobiliser les aptitudes de chaque blessé. Notre démarche est orientée par la certitude qu’il n’y a pas de tableau clinique spécifique lié aux maladies et aux traumatismes.

Par contre il y a des causes en lien avec des facteurs personnels qui entraînent des réponses spécifiques à chaque personne.

Le modèle que nous avons développé – La Mobilisation Structurelle des Aptitudes (MSA) - synthétise et donne le cadre de notre volonté de  développer un « potentiel de réalisation » (l’aptitude) et de créer un environnement favorable afin que l’interaction de ces deux éléments assure la survie et l’épanouissement d’une personne tout au long de son existence.

 

Les approches qui organisent notre action :

 

Trois grandes approches organisent notre programme d’intervention :

 

1 – La plasticité neuronale ou cérébral. Démontrée depuis plus de 10 ans la plasticité neuronale englobe l’ensemble des processus de réorganisation des réseaux neuronaux, de modification du cortex sensori-moteur et de réorganisation du métabolisme cérébral. Les recherches les plus récentes s’intéressent aux cellules du cerveau appelées « Microglies » qui sont activées par une atteinte du Système Nerveux Central et capables de migrer vers les liaisons du SNC. On dit que la plasticité cérébrale est pour notre cerveau « l’art d’accommoder les restes ».

 

Les laboratoires de recherche qui travaillent sur les processus d’adaptation neurologique à une situation ont tous souligné que le cerveau apprend en agissant et se réorganise par l’expérience.

Les capacités de réorganisation cérébrale après une lésion sont fonction quantitativement et qualitativement de la nature des interactions individu / milieu.

 

2 – La prise en compte des déficiences et des incapacités. L’existence de déficiences et d’incapacités est un fait. L’enjeu n’est pas de les nier ou d’en minimiser l’importance puisqu’elles constituent des différences identitaires des personnes concernées. Pour nous, il n’y a pas de relation de causes à effet obligatoire entre déficiences et aptitudes.

 

Nous prenons donc en compte l’ensemble des variables en jeu et nous rendons ainsi possible une dynamique de changement.

 

3- La croyance de l’existence du lien corps / esprit. Le Programme de Mobilisation des aptitudes se focalise moins sur les symptômes physiques de la personne que sur son élan vital. Il s’agit de prendre en compte le sentiment d’impuissance qui se manifeste par une perte de confiance et par une inertie face à toutes les situations et de permettre à chacun de trouver le désir de vivre.

Nous croyons que chacun est intrinsèquement libre de se reconstruire et de se transformer.

 

Les deux grands principes que nous avons développés permettent de mettre en relation ces trois approches et viennent organiser le modèle de la Mobilisation Structurelle des Aptitudes. Il s’agit :

 

1 – Du principe du Développement Structurel des Aptitudes.

2 – Du principe de l’Expérience de l’Apprentissage de la Mobilisation.

 

Ce dernier principe détaille 9 critères nécessaires pour  mettre en œuvre la mobilisation des aptitudes.

 

Notre action:

 

La Mobilisation Structurelle des Aptitudes et les deux grands principes structurent, organisent et donnent sa cohérence à  un outil d’intervention très puissant de mobilisation et de développement des aptitudes pour les personnes concernées par le handicap cérébral : le Programme de Mobilisation des Aptitudes. Ce programme intègre un plan d’aide aux habitudes de vie et un plan d’intervention sur l’environnement.

 

C’est ainsi que chacune de nos interventions est orientée par notre modèle (la Mobilisation Structurelle des Aptitudes), organisée autour de notre programme (le Programme de Mobilisation des Aptitudes), construite autour de nos principes, mise en œuvre selon un processus précis ((Les 9 critères du principe de l’Expérience de l’Apprentissage de la Mobilisation) et dirigée vers une mobilisation d’aptitudes précises.

 

  

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