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  • : Développement des capacités d’adaptation et du potentiel de réalisation auprès des personnes Traumatisées crâniennes et cérébro-lésées.
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TRAUMA CRÂNIEN ET AVC

A FLEUR DE VIE

accompagne ma réflexion sur la capacité de l'homme à se transformer et à s'adapter et souligne ma volonté de prouver que chaque personne handicapée peut mobiliser ses aptitudes et développer ses capacités.

1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 14:59

Steven Jobs, né le 24 février 1955, a fondé Apple Computeur avec Steve Wozniak. Il est considéré comme un pionnier de l'informatique pour avoir compris le potentiel du couple GUI / souris (GUI : Graphical User Interface) lors de sa visite avec une équipe de la société au PARC de Xerox, ce qui mènera à la mise sur le marché par la société Apple Computeur du Macintosh, le premier ordinateur grand public profitant de ces perfectionnements.

En juillet 2004, Steven Jobs a subi une intervention chirurgicale pour enlever une tumeur rare : tumeur neuro-endocrinienne des îlots de Langherans.

Le 12 juin 2005, Stevan Jobs fait un discours à l'université de Stanford dont voici un extrait :

"Il y a environ un an, j'ai été diagnostiqué avec un cancer. J'ai fait un scanner à 7h30 du matin et il a montré clairement une tumeur dans le pancréas.Je ne savais même pas ce qu'était un pancréas. Les médecins m'ont dit qu'il était quasiment certain que ce type de cancer était incurable et que je ne devais pas m'attendre à vivre plus de trois à six mois. Mon médecin m'a conseillé de rentrer chez moi et de mettre de l'ordre dans mes affaires, ce qui en langage médical signifie se préparer à mourir. Cela signifiait essayer de dire en quelques mois à mes enfants tout ce que je pensais avoir encore 10 ans pour leur dire. Cela voulait dire faire en sorte que tout soit le plus simple pour ma famille. Cela signifiait dire au revoir.

 

J'ai vécu avec ça toute la journée. Plus tard, le soir même, on m'a fait une biopsie, qui consiste à vous enfoncer un endoscope dans la gorge, jusqu'à l'estomac et aux intestins, à introduire une aiguille dans le pancréas et à récupérer des cellules provenant de la tumeur. J'étais endormi, mais ma femme -qui était présente- m'a raconté que quand les médecins ont regardé les cellules au microscope, ils ont pleuré, car en fait il s'agissait d'une forme très rare de cancer du pancréas qui peut être traité par chirurgie. On m'a opéré et je vais bien maintenant.

Je n'avais jamais été confronté de si près à la mort, et j'espère ne jamais l'être davantage au cours des prochaines décennies. Ayant vécu cela, je peux vous dire aujourd'hui, avec un peu plus de certitude que quand la mort n'était qu'un concept intellectuel, que personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir pour y aller. Et pourtant la mort est notre destination commune à tous. Personne ne peut y échapper. Et c'est comme cela que ça doit être, car la mort est très probablement la meilleure des inventions de la vie. Elle est l'agent de changement de la vie. Elle efface tout ce qui est ancien pour faire place à ce qui est nouveau.

Ajourd'hui, c'est vous qui êtes le nouveau, mais un jour viendra, pas très éloigné, où vous deviendrez progressivement ce qui est ancien et serez effacés.

Désolé d'être aussi dramatique, mais tout cela est vrai.

Votre temps est limité, donc ne le perdez pas à vivre la vie de quelqu'un d'autre.

 Ne vous enfermez pas dans les dogmes, c'est à dire dans ce que pensent d'autres personnes que vous.

Ne laissez pas le bruit des opinions des autre étouffer votre voix intérieure.

Et, plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition.

Tout le reste est secondaire "...

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 16:37

 

 

"Le véritable voyage ne consiste pas à découvrir de nouvelles contrées avec notre regard habituel, mais à développer un nouveau regard sur nos contrées habituelles"

(Marcel Proust)

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 16:38

 

"Celui qui a un "pourquoi" qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n'importe quel "comment". Ces paroles sont de Nietzsche.

Elles illustrent bien ce que l'on est en train de (re)découvrir: le bien-être profond repose d'abord sur le besoin primordial de donner un sens à sa vie.

Plus le but est élevé et plus notre vie a de sens et plus notre être se réalise dans le don et s'épanouit. Faire son devoir, c'est bien; le faire par amour, c'est mieux !

Les sages Africains disent : "plus une vie pose de questions, plus elle vaut la peine d'être vécue". Et la vie actuelle nous harcèle de questions...que nous nous gardons bien de poser !

Dans une culture du zapping et de l'instantané, l'évènement le plus proche (qu'il soit passé ou à venir) tend à envahir notre champ de conscience.

N'avons-nous pas tendance à privilégier dans nos vie "l'urgent" plutôt que "l'important" ?

Nous avons tous des emplois du temps chargés et des agendas pleins, mais se pose-t-on la question : plein de quoi ? Des priorités, nous n'en manquons pas : personnelles, familiales, professionnelles, amicales, sociales, ... Une erreur courante consiste à en favoriser une, par passion ou par son degré d'urgence, au détriment des autres.

Nous sommes envahis de standards sociaux et d'images auxquels nous avons tendance à nous comparer constamment.

Cette comparaison est l'un des pires poisons contre la paix du coeur. Devenir le plus beau, le plus fort, le plus puissant se fait toujours au détriment des autres. L'esprit de rivalité suscite des sentiments  d'envies, de jalousies, d'orgueil...qui engendrent la tristesse. L'eprit critique provient également de la même conviction que "nous sommes les champions" : nous jugeons les autres en référence à ce que nous sommes, à ce que nous possédons, à ce que nous vivons.

Contrairement aux idées reçues, il n'est pas besoin d'être dans la rivalité pour développer ses dons et ses qualités. Aimer, c'est vouloir le bien de l'autre... sans forcément vouloir jouer le rôle de la victime - ou pire encore - celui de "l'âme charitable".

 Notre quotidien est fait de disputes, de conflits, de crises qui nous font tous souffrir. Ils peuvent parfois conduire à la rupture, plus ou moins grave...Parfois, nous pouvons en être douloureusement affectés au point de garder, dans un recoin du coeur, une rancune durable et un sentiment d'amertume tenace. La rancoeur et la haine sont des poisons redoutables.

Le pardon est le seul antidote efficace pour retrouver le chemin de la sérénité.

Ce quotidien est fait aussi de peur, qui est une maladie de notre temps.

Nous avons peur de manquer, de perdre ou de ne pas acquérir...Peur de l'avenir, de la mort et de la souffrance...Peur de ne pas être à la hauteur...Peur du regard des autres, peur des autres... Nos peurs touchent tous les domaines de notre vie et nous paralysent souvent.

Là où nous avons raison d'avoir peur, c'est que nous ne serons jamais assurés de rien.

 Vivre en paix suppose d'arrêter la mécanique de notre imagination.

"N'ayez pas peur !" On retrouve dit-on cette injonction à 365 reprises dans la Bible, ce qui veut dire une fois pour chaque jour !

Finalement, comme le dit Saint François de Sales "l'important n'est pas de tenir notre coeur en paix, mais d'y travailler". C'est un chemin à refaire chaque jour: ne pas se décourager, commencer par des petits pas et esayer de les tenir...

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 19:18

Je ne résiste pas au plaisir de transmettre ce message de Jacques Salomé (n'oublie pas l'éternité Albin Michel).

Pour une déclaration d'amour à inventer

Il aurait pu lui chuchoter

   Te regarder sans retenue

   Te rencontrer sans te réduire

   Te désirer sans te posséder

   Te dire sans me trahir

   T'agrandir sans te perdre

   M'abandonner sans réticence.

 

Elle aurait pu lui murmurer

   T'enlacer sans t'étouffer

   T'aimer sans t'envahir

   Te garder sans te dévorer

   T'accompagner sans te guider

   Te bercer sans t'infantiliser

   Me laisser porter par ta confiance.

Et être ainsi ensemble

au plus secret l'un de l'autre

 

S'ils avaient pu partager tout cela

peut être se seraient-ils rencontrés...

 

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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 14:50

 

Hier, j'étais au Forum des entreprises à Marseille,organisé par l'UPE 13 (Union Pour les Entreprises des Bouches du Rhône), sur le thème "Faut-il repenser la croissance?"

J'ai choisi deux ateliers en fonction de deux intervenants que j'aime beaucoup :

"Le siècle de la peur a -t-il commencé?" avec Jacques Salomé et

"La rue prime-t-elle sur la démocratie ?" avec Daniel Cohn Bendit

Pour l'un comme pour l'autre, les peurs (peur de soi, peur des autres, peur de l'avenir) sont à prendre en compte de toute urgence.

Pour Daniel Cohn Bendit, les réponses doivent être collectives : il faut mettre en place et expliquer ce que l'Europe et les nations les plus riches décideront de faire afin de traiter la dégradation climatique, l'épuisement des énergies traditionnelles, l'appauvrissement des pays les plus défavorisés, l'explosion économique de pays tels que la Chine et l'Inde.

Jacques Salomé insiste sur la nécessité "d'ETRE" C'est à dire la nécessité pour chaque personne d'exister non-pas par rapport à l'image qu'il veut donner ou que les autres attendent de lui, mais par rapport à ce qu'il EST, à ses buts et à leurs sens, à ses rêves.

Pour Jacques Salomé "on est passé de l'âge de pierre à l'âge de fer trop rapidement, on a loupé l'âge d'être".

Pour l'un comme pour l'autre, la croissance à venir va dépendre des grands mouvements mondiaux liès à la dégradation des conditions climatiques et de la crise des énergies, des équilibres qui vont être trouvés -ou pas- , de la prise de conscience de chacun et de tous, des conséquences de ces phénomènes sur les peuples, les continents, les économies.

Pour Daniel Cohn Bendit comme pour Jacques Salomé, il est urgent de mettre en place une croissance de la solidarité.

Jacques Salomé pose deux questions qui font échos me semble-t-il au projet décrit dans mon blog :

- "Pouvez-vous dire quels sont vos besoins relationnels?"

- "Pouvez-vous dire quel but vous poursuivez dans la vie, quel est son sens, qu'est ce qui vous fait rêver ?"

Et pour enfoncer le clou, s'adressant à un auditoire de patrons : "vous travaillez 10 à 14 heures par jour, pouvez -vous dire comment vous vendez votre vie chaque jour et non combien vous la vendez ?"

Se dire avec des mots à soi, être entendu, reconnu, valorisé, dans ce que je suis, pas dans ce que je fais , rêver. Voilà les fondamentaux à développer pour aboutir à une croissance personnelle selon Jacques Salomé.

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 16:55

Ce texte est un vieux compagnon.

 Il m'a toujours apaisé et rassuré.

Alors j'espère que vous serez vous aussi sensible à ce fil de lumière que je tisse ici pour vous...

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant : ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain et vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.

Soyez prudents dans vos affaires : car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe : plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et partout la vie est remplie d'héroïsme.

 Soyez vous-même.

Surtout n'affectez pas l'amitié.

Non plus ne soyez pas cynique en amour car il est, en face de toute stérilité et de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.

 De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même.

Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles : vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il devrait.

Soyez en paix avec Dieu, qu'elle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Prenez attention. Tâchez d'être heureux.

 

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 15:49

Voilà un conte Soufi que j'aime bien...

 

Après que le Monde fut créé, Satan chercha un lieu où résider.

"Et moi, où vais-je habiter ?" demanda-t-il à Dieu.

"Il n'y a aucun endroit pour toi sur terre", lui répondit Dieu.

Mais Satan supplia :

"Ne soit pas si cruel. Toi qui es miséricorde et justice, aie pitié de moi, j'ai besoin d'un abri."

Dieu lui proposa alors de séjourner dans l'alcool, les salles de jeu, les maisons de vices, et les abattoirs.

"Je ne pourrais pas habiter tant d'endroit en même temps. Il me faut un seul lieu."

Dieu lui montra alors une pièce d'or.

"Tu habiteras dans l'argent. C'est lui qui règne dans les lieux que je t'ai proposés."

Satan refusa encore : "L'argent peut être utilisé à bon escient".

Alors Satan eut une idée :

"Je me logerai dans l'Ego. Le Mien, le Moi, le Je, qui engloutissent chacun dans l'attachement à la propriété et l'identification.

L'Ego est le sceptre de la séparation entre les hommes.

C'est en lui que résident l'égoïsme, la colère et l'orgueil qui produisent les peurs, l'angoisse et la souffrance.

L'Ego est le séjour des ténèbres; C'est là que je demeurerai..."

Depuis, on appelle Satan, le Prince des Ténèbres.

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 09:29

Je ne sais plus qui a dit "Ce n'est pas parceque tu lèves les voiles que tu feras lever le vent, mais si tu as levé les voiles et que le vent souffle tu auras moins à ramer".

Ce blog me permet de lever les voiles tout en cherchant le vent...

J'ai entendu hier le discours de Nicolas Sarkozy à Marseille. J'ai aimé l'ouverture de son propos.

"Vous voyez le chômage, la précarité, l'exclusion et vous vous posez tant de questions sur votre avenir. Vous voyez la discrimination, le racisme, l'antisémitisme et vous enragez de voir la patrie des droits de l'homme mettre au 2ème tour d'une présidentielle Jean Marie Le Pen. Vous voyez des gens qui dorment sur le trottoir et l'enfant du tiers monde qui meurt de faim. Vous voyez des malheureux qui sur leur pirogue affrontent l'océan pour gagner ce qu'ils croient être la terre promise et qui perdent la vie avant de toucher le rivage. Et vous n'acceptez pas que la monde qui n'a jamais été aussi riche laisse autant de pauvres sans perspectives. Vous voyez la planète saccagée et vous êtes révoltés de voir l'humanité danser sur un volcan."

L'ouverture pour moi, c'est la non-agressivité, le non-jugement. C'est la vision sans barrières, sans peurs, l'acceptation de l'autre. C'est la question plutôt que l'affirmation, la recherche plutôt que la connaissance définitive, le doute plutôt que la certitude. C'est cette intelligence de l'amour qui provoque la compréhension et l'interrogation.

Cette ouverture ne peut aboutir qu'à une envie d'action.Non pas pour soi, mais pour les autres.

Toujours dans le même discours, Nicolas Sarkozy propose :

 "Ce monde qui change a besoin d'un nouvel humanisme. Ce nouvel humanisme nous allons contribuer à le construire ensemble. Il ne peut pas avoir seulement pour but de rendre supportable à l'homme moderne sa condition tragique. Il ne peut pas être seulement une forme de consolation. Il ne peut pas être non plus une forme réactualisée du remords. Et encore moins de la bonne conscience. Mais il doit être ce par quoi nous allons pouvoir repenser le monde en termes de liberté et de volonté, ce par quoi nous allons penser l'avenir non en termes de précaution mais de responsabilités, ce par quoi nous allons penser notre rapport aux autres non en terme de charité mais de fraternité."

Au fil de ma vie, ouvertures et fermetures se sont succédées en fonction des images de soi, des miroirs troubles, des photos truquées, des rayons de lumière. Le décapage des fausses couches de vie, des faux-semblants, des fausses valeurs, s'effectue parfois dans la confrontation avec le désespoir, parfois dans la rencontre avec l'infini, la pureté.

Des strates construites et accumulées durant 54 ans, il reste un fond d'expériences et de connaissances et un fond structurel qui est le point de départ et le point d'arrivée de mes actions. Ces ancrages vitaux forment des points de repère sensitifs, palpables qui me permettent de sentir si je pense et j'agis dans un système universel ou si j'évolue/involue dans un système plus étroit.

J'ai besoin de posséder et conserver un rapport à l'éternité et à l'infini avec l'humilité et la responsabilité qui en découlent. Un rapport holistique au monde, à son ordre métaphysique, au miracle de la création, à la terre, à l'universel, à notre propre devenir et au mystère dans lequel nous nous trouvons projeté.

Je n'aime pas les gens qui ont le coeur froid et l'esprit chaud, ceux qui n'aiment pas, mais qui calculent, ceux qui ne pensent pas, mais qui se passionnent.

Pour toutes ces raisons et certainement plus, je veux permettre à des personnes qui se battent contre une maladie avec des traitements lourds, de retrouver un travail, une autonomie, une dignité.

Sur le fil de la vie, je laisse le vent de l'amour sécher l'humidité des larmes de détresse et de souffrances afin que la fleur de vie puisse pousser.

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 08:46

J'ai trouvé ce texte particulièrement beau et fort. Il parle du Chemin de Compostelle mais il peut aussi s'appliquer à tout chemin de vie...

"S'engager sur ce Chemin c'est sortir de soi-même, de son confort, de ses habitudes.

C'est s'en remettre aux autres plus qu'à soi-même.

C'est lâcher prise.

C'est franchir des ponts, passer d'une rive qu'on quitte à une rive à découvrir, plonger dans des vallées obscures, remonter vers les sommets, traverser des plaines interminables. C'est connaître le désert, la solitude, la crainte, le froid, la chaleur, la soif, la faim, la fatigue, le manque de sommeil...Rien qui ne soit insurmontable avec un peu de maîtrise, avec un peu de foi en soi, avec un peu de lucidité sur ses capacités face à la puissance de la nature avec l'aide des autres cheminants.

 C'est aussi espérer, être empli de joie, exulter de bonheur à la vue des oeuvres de la nature et du travail de l'homme. C'est redécouvrir l'eau, le pain, le vin, l'air pur, les étoiles...C'est rencontrer l'autre, soi, l'infini...

C'est prier peut-être ?.

C'est être tendu vers le but. C'est arriver et renoncer à l'exploit parce que c'est comprendre que ce Chemin que l'on vient de parcourir c'est le chemin de la destinée humaine, de la conscience, de l'âme, peut-être de l'au-delà de la vie..?

 Vivre, comprendre cela, c'est devenir libre. C'est acquérir la liberté de passer peut-être de cette rive à une autre.

Mais peut-être n'est-ce encore qu'une illusion ?"

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